Après une rupture, les enfants doivent pouvoir garder le contact avec le parent dont ils ne partagent plus le quotidien. Ce droit de visite est essentiel à l’équilibre de chacun. Mais comment se met-il en place ?
Plusieurs dispositions sont envisageables, et dépendent surtout de l’entente entre les deux parents. S’il y a accord entre le père et la mère, les conditions du droit de visite et d’hébergement peuvent être conclues lors de la procédure de divorce. Le juge aux affaires familiales (Jaf) s’assure que l’intérêt de l’enfant est respecté.
Si vous n’êtes pas mariés, vous pouvez fixer ces conditions vous-mêmes, et demander au Jaf d’homologuer votre accord. En cas de mésentente, le juge décide à votre place – que vous soyez mariés ou non – après étude de la situation.
Le droit de visite et d’hébergement peut prendre différentes formes. Le plus souvent, le parent qui ne vit plus avec l’enfant peut en avoir la garde un week-end sur deux et pendant une partie des vacances scolaires.
Si les deux parents vivent à proximité, l’option de la garde alternée – une semaine sur deux – est également envisageable. Attention : en cas de déménagement, le parent qui a la garde de l’enfant doit impérativement prévenir l’autre en amont.